Ablation de kystes ovariens par cœlioscopie

ANNEXECTOMIE

Dans quelles circonstances doit-on pratiquer une annexectomie ?

L’annexectomie bilatérale est une intervention chirurgicale sur les ovaires nécessaire quand ceux-ci sont porteurs d’un kyste ou d’une tumeur.

La très grande majorité des kystes de l’ovaire sont bénins. Comme par exemple, les kystes dermoides ou d’endométriose. Certains sont appelés « border line », c’est à dire qu’ils sont à la frontière entre lésion bénigne et maligne, et impose l’ablation de l’ovaire.

Même en cas de kystes certainement bénins, ce qui est le plus fréquent, l’ablation est souhaitable pour éviter les complicationsque sont les ruptures ou torsions de l’ovaire.

Kystectomie

Dans quelles circonstances doit-on pratiquer une kystectomie, opération sur les ovaires ?

Schématiquement une intervention sur les ovaires est nécessaire quand ceux-ci sont porteurs d’un kyste ou d’une tumeur.

La très grande majorité des kystes de l’ovaire sont bénins. Comme par exemple, les kystes dermoides ou d’endométriose. Certains sont appelés « border line », c’est à dire qu’ils sont à la frontière entre lésion bénigne et maligne, et impose l’ablation de l’ovaire.

Même en cas de kystes certainement bénins, ce qui est le plus fréquent, l’ablation est souhaitable pour éviter les complications que sont les ruptures ou torsions de l’ovaire.

Traitements et interventions annexectomie / kystectomie

Quels sont les traitements possibles ?

Hormis dans certains cas de kystes de l’ovaire fonctionnels susceptibles de disparaître spontanément, tous les traitements médicaux  sont possibles. Dans tous les autres cas, seul le traitement chirurgical est possible.

Comment se déroule l’intervention ?

Le traitement chirurgical va se faire en général par cœlioscopie, et dans certains cas par laparotomie par voie abdominale.

Dans certains cas très spécifiques, une ponction sous échographie peut être proposée pour des kystes liquidiens, mais avec un risque très important de récidive car la poche du kyste étant laissée en place, celui-ci est susceptible de se reformer très rapidement.

La ponction est donc un traitement palliatif, parfois proposé au cours d’un protocole de fécondation in vitro pour ne pas être obligé de l’interrompre.

Traitements par coelioscopie

Le chirurgien commence à insuffler quelques litres de gaz carbonique dans l’abdomen au moyen d’une aiguille ou d’un tube fin (c’est ce qu’on appelle le pneumopéritoine).
Une optique est ensuite introduite par une courte incision ombilicale de l’ordre du cm. Là aussi, l’intervention est suivie sur un écran vidéo. 2 à 3 courtes incisions (de 5 à 10mm) sont pratiquées dans la partie basse de l’abdomen.

Elles servent à introduire les instruments opératoires, à travers des tubes spéciaux appelés trocarts. L’incision ombilicale est « l’œil » de l’opérateur, les autres incisions sont « ses mains ».

Le contenu du kyste est ensuite généralement aspiré pour réduire son volume, puis sa coque est séparée de l’ovaire et enlevée par l’un des trocarts opératoires. Dans l’immense majorité des cas, seul le kyste est enlevé et non l’ovaire en entier.

Traitement par laparotomie

Lorsque les kystes sont très volumineux ou en cas de suspicion de tumeur maligne, une laparotomie peut être proposée.

Celle-ci est réalisée par une incision abdominale horizontale ou verticale. Le kyste ou l’ovaire sont ensuite enlevés.

L’ablation de l’ovaire est généralement indiquée si la lésion semble maligne.

En cas de suspicion de tumeur maligne, outre l’ablation de l’ovaire (ovariectomie) de multiples biopsies des organes de voisinage peuvent être réalisées.

Lorsque la tumeur est certainement maligne, la chirurgie est discutée avec la patiente avant l’intervention. Chirurgie souvent extensive et s’inscrivant très généralement dans un plan thérapeutique faisant appel à la chimiothérapie.
Il faut souligner que le plan opératoire initial peut être remis en question dans de rares cas où les constatations opératoires révèlent, par exemple, que la sécurité impose d’enlever non seulement le kyste, mais également l’ovaire.

Il est indispensable que vous consentiez explicitement après discussion avec votre chirurgien à une telle modification préalablement à l’intervention.

Quelles sont les complications possibles ?

Aucune intervention n’est complètement dénuée de risques !

Ceux-ci sont très rares et en général bien maitrisés mais vous devez connaitre ces éventualités avant de vous décider à vous faire opérer.